129, avenue Amilcar Cabral, Mpila, Brazzaville, Congo
Cette annonce du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Paul Valentin Ngobo a été faite le 13 janvier 2023 à la faveur des travaux de l’atelier de concertation et de partage d’expériences avec les acteurs de la filière café des départements de la Lékoumou, du Niari et de la Bouenza. C’était dans la salle de réunion du conseil départemental de la Lékoumou en présence des autorités politico-administratives locales dont la préfète du département de la Lékoumou Micheline Nguessimi. Au cours de cette rencontre qui a réuni les cadres du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche et les producteurs de café de ces départements, il a été question d’examiner les questions liées à l’accès aux plants de café, à la mise en place des plantations, aux différents traitements phytosanitaires pratiqués, à la transformation et à la commercialisation du café ainsi qu’à la mobilisation des acteurs et à l’encadrement technique. Prenant la parole à cette occasion, la préfète du département de la Lékoumou Micheline Nguessimi a félicité le président de la République Denis Sassou Nguesso et son ministre de l’agriculture Paul Valentin Ngobo pour la relance de la filière café au Congo notamment dans la Lékoumou qui compte 87% des personnes désireuses de s’engager dans la caféiculture sur les 1800 identifiées par les services du ministère de l’agriculture sur l’ensemble du territoire national. Après un échange franc et direct avec les producteurs du café, le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Paul Valentin Ngobo a conclu que la semence locale résistait le mieux aux différentes maladies même si l’option d’obtenir la semence étrangère a été retenue. Elle doit donc être relancée pour des raisons techniques et commerciales. Au sujet des pépinières, Paul Valentin Ngobo a affiché la volonté du gouvernement d’avoir des pépinières octroyées par l’Etat car c’est un signal fort de son engagement vis-à-vis des producteurs. L’Etat a son rôle à jouer car il compte créer deux (02) ZAP de café où l’association des cultures sera mise en relief pour permettre aux producteurs de gagner vite de l’argent. En ce qui concerne l’encadrement technique, l’Etat pourra former les producteurs sur place dans le cadre des itinéraires techniques et de l’usage des produits phytosanitaires au lieu d’attendre les équipes mobiles. Le gouvernement de la République du Congo compte sur la coopération bilatérale avec la République populaire de Chine pour commercialiser le café des producteurs a conclu le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche.
G.M.O